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André Gunthert revient sur l’histoire de l’appropriation, notamment à l’heure d’internet, ce “ressort essentiel de l’assimilation des formes culturelles”. C’est par leur appropriation que les médias populaires existent dans l’ public. Dans le numérique, c’est par le remix, la rediffusion via la copie privée, que celle-ci se diffuse. La défense de la propriété intellectuelle contribue à faire d’internet l’un des derniers bastions de la culture comme bien commun, car plus qu’un transfert de propriété, un déplacement du monopole d’exploitation, les pratiques appropriatives en ligne montrent une mise en commun du contenu par le partage. Les biens culturels ne sont dignes d’attention que s’ils sont partageables. Partout, du remixage de La Chute à celui de Gangnam Style, la recontextualisa! tion parodique explique la viralité, qui est une esthétique de l’appropriation. Conversation et piratage sont désormais les indicateurs du succès. “La culture du partage est la nouvelle revanche des foules.”

culturevisuelle.org/icones/2731

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