"Dans sa théorie de La longue traîne, Chris Anderson estimait que "les produits qui sont l'objet d'une faible demande ou qui n'ont qu'un faible volume de vente, peuvent représenter une part de marché égale ou supérieure aux best-sellers, si les canaux de distribution peuvent proposer assez de choix et créer les moyens de découvrir cette diversité". L'internet rendait possible l'exploitation de ce nouveau potentiel...

Quelques années plus tard, pourtant, les premières études arrivent et la douche froide commence. "L'effet longue traîne est si faible qu'il ne peut entraîner aucune modification du marché et n'a pas d'impact sur la diversité culturelle", résumait Daniel Kaplan. 

En début d'année, Andrea Fradin pour Slate mettait définitivement au rebut la longue traîne, pour ne parler que de son exact contraire, l'effet superstar : les blockbusters vendent plus que jamais." 

Un article d'Hubert Guillaud à lire sur La Feuille.

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